Il y a plusieurs façons de s’engager : par le bénévolat, par le service civique, en travaillant à temps plein ou en faisant un stage. Les statuts qui accompagnent la loi peuvent prêter à confusion, car ils peuvent inclure des dispositions identiques sur la rémunération, l’assurance sociale ou les contrats.
Le Bénévolat
Le bénévolat est un don volontaire et gratuit de soi. Il occupe une place spécifique dans la société civile, complémentaire et non concurrente du travail salarié. Les bénévoles participent à l’activité ou aux activités de l’association sans rémunération. Il n’existe aucun lien de dépendance entre le bénévole et l’association. L’association qui accueille les bénévoles est tenue de souscrire une assurance responsabilité civile pour ces personnes. La loi ne définit pas le travail bénévole et cela explique sa souplesse particulière. Cependant, le Conseil Economique, Social et Environnemental a précisé le concept en février 1993. Il donne une définition intéressante et généralement admise du bénévole, qui reste tout à fait valable : « Est bénévole toute personne qui s’engage librement pour mener une action non salariée en direction d’autrui, en dehors de son temps professionnel et familial »
Le service civique
Le Service Civique est un engagement au service du bien commun, dans le but d’éduquer les citoyens. Il est assuré par des associations, des collectivités territoriales, des établissements publics, etc. Ouvert à tous, il se présente sous la forme d’engagements de service public pour les 16 à 25 ans et de volontariat de service public pour les plus de 26 ans. L’indemnité versée par l’Etat est complétée par des prestations en nature, comme des frais de repas, versées par l’association ou l’organisme d’accueil. Les personnes qui se portent volontaires pour servir les citoyens bénéficient d’une protection sociale.
Le volontariat
Le volontariat est un engagement qui permet de se consacrer à une mission pour le bien commun. Il peut se situer entre le bénévolat, la logique de donner et d’être généreux, sans relation de soumission, et le fait de gagner un salaire, la logique d’échanger des emplois contre des salaires, des contrats de travail. Les volontaires reçoivent une rémunération pour le service rendu, qui n’est pas équivalente à un salaire. Sa participation est régie par une convention signée par les parties. Il existe plusieurs formes de volontariat : Volontariat Européen, Volontariat International en Entreprise, Volontariat International en Administration, Volontariat International de Solidarité, etc.
Le salariat et le stage
Le salariat est une activité professionnelle dont la principale caractéristique est de verser un salaire contre rémunération. Les salariés bénéficient de nombreux avantages sociaux, tels que l’assurance maladie, l’assurance retraite, l’assurance chômage, la reconnaissance de l’expérience acquise, etc. Il existe un lien de dépendance légitime entre le salarié et la structure qui l’emploie. La performance des employés est déterminée par un contrat de travail qui détaille les conditions exactes de cette coopération.
Un stage est une période de formation, d’apprentissage ou de perfectionnement. Conçue pour permettre aux étudiants de se confronter aux réalités de leur domaine d’études et pour faciliter la mise en pratique des connaissances acquises, elle peut constituer une expérience professionnelle. Les stages ne peuvent avoir lieu sans accord préalable entre l’étudiant, l’organisme de formation et l’entreprise ou l’association. Une indemnité de stage, versée par la structure d’organisation des stages, est exigée par la loi lorsque la durée du stage dépasse deux mois consécutifs. Les conditions d’assurance sociale sont spécifiées dans l’accord.