Littéralement, l’expédition par voie terrestre signifie « expédié par voie terrestre », c’est-à-dire une cargaison qui est livrée dans des camions (par la route) et non dans un avion. Cet article vous expliquera ce que signifie l’expédition par voie terrestre.

Info rapide

Les services terrestres de l’UPS fournissent des Cartes de temps de transit (cartes colorées), qui illustrent les jours de transit nécessaires à la livraison et à Porto Rico.

Lorsque vous commandez/achetez des produits, ils sont transportés et livrés par des avions, des bateaux et des camions. Les sociétés de transport ont effectivement suffisamment de choix pour une livraison régulière et rapide. Vous avez peut-être entendu parler de l’option d’expédition accélérée, grâce à laquelle les marchandises sont livrées dans le délai le plus court possible, disons un ou deux jours.

En général, la livraison des produits prend environ une semaine et beaucoup plus, en fonction du produit. L’expédition par voie terrestre est un service où les marchandises sont transportées par la route, c’est-à-dire que, par conséquent, elles prennent un certain temps pour être livrées. Les paragraphes ci-dessous donnent un aperçu de l’expédition par voie terrestre.

Comment cela fonctionne-t-il ?

• Lorsqu’un article est commandé par le client, l’article est emballé pour être envoyé par le service de courrier ou de messagerie.
• L’affranchissement d’expédition terrestre (c’est très important) est imprimé sur l’article. Cela peut être fait dans n’importe quel point de vente au détail ou dans une zone de service postal interne.
• Le transporteur désigné vient chercher le colis pour l’expédition.
• Au centre d’expédition, les colis sont transportés dans des camions vers des entrepôts ou des zones similaires et triés en fonction de leurs destinations.
• Après le tri, les colis sont transférés dans des camions d’expédition terrestre et envoyés vers d’autres installations de tri plus proches de la destination. Cela continue jusqu’à ce que les camions atteignent la destination souhaitée.
• Le délai d’expédition terrestre varie en fonction de l’entreprise et du produit que vous avez choisi.
• Il varie également en fonction du service-courrier ou service postal.
• Le prix et le délai varient également en fonction de la source, de la destination et du poids du colis.
• Les colis lourds sont transportés par des services de fret. Ces envois sont transportés par des trains ou des remorques.
• Si la société vous fournit un numéro de suivi, vous pouvez savoir où se trouve votre colis et combien de temps il mettra pour arriver à votre porte.
• Alors que l’expédition par avion prend au maximum 1 ou 2 jours, l’expédition par voie terrestre peut prendre jusqu’à 8 jours.
• Les frais d’expédition par voie terrestre varient également en fonction de l’entreprise. Les services d’expédition s’apparentent à des dépenses de tiers ; les prix varient selon les marchands.

Types d’expédition terrestre

Envoi terrestre standard

• C’est juste un autre terme utilisé pour l’expédition terrestre – il désigne le transport par voie terrestre.
• Les colis livrés au moyen de l’expédition terrestre standard sont livrés par des camions, des camionnettes et des trains.
• Il couvre les 50 États du pays et certains autres pays également, selon la société.
• Dans certaines villes, les entreprises emploient des messagers en voiture et à vélo également, afin de transporter les marchandises.

Envoi terrestre gratuit

• Il s’agit de la livraison de produits par voie terrestre, mais gratuitement.
• C’est un service proposé par de nombreux sites web comme incitation à l’achat.
• Pour bénéficier de la livraison terrestre gratuite, votre commande doit dépasser une certaine limite.
• Les options de livraison gratuite par voie terrestre sont plutôt des promotions de service, choisies par les entreprises pour rendre leur site web plus attractif pour les acheteurs et pour obtenir un avantage concurrentiel.

Avantages

• La rentabilité est un avantage majeur. L’expédition par voie terrestre est une alternative moins coûteuse que l’expédition par voie aérienne.
• Les entreprises, comme FedEx, fournissent une garantie de remboursement si le colis n’arrive pas à la date prévue.
• Plusieurs sociétés proposent des multiples tentatives de livraison ainsi que la livraison porte-à-porte.
• En cas de colis très volumineux et lourds, l’expédition par avion n’est pas une option pratique ; l’expédition par voie terrestre vient alors à la rescousse. Il utilise le transport de marchandises comme les tracteurs, le rail, les remorques, etc.

FedEx

• C’est l’une des plus grandes entreprises de services de livraison par courrier dans le monde qui fournit également des services d’expédition terrestre.
• Puisque les gens préfèrent utiliser les services qui leur fournissent une date de livraison définitive, FedEx offre un service spécial de livraison terrestre qui livre le colis exactement à la date désignée.
• Le délai de livraison par voie terrestre de FedEx est compris entre un et cinq jours. Si le colis n’arrive pas à la date prévue, FedEx offre une garantie de remboursement.
• Il offre également un service de livraison à domicile – ce service est utilisé lorsque les commerçants offrent des services d’expédition terrestre gratuits.
• Il prend également entre un et cinq jours, et livre de 9 h à 20 h.
• Les services de livraison à domicile peuvent transporter des colis jusqu’à 70 livres.

USPS

• Le délai d’expédition terrestre de l’USPS varie généralement entre un et huit jours, ce qui explique qu’il dispose de moins de services exclusivement destinés à l’expédition terrestre.
• L’USPS parcel post est un service utilisé par les sociétés de publipostage qui proposent une expédition terrestre gratuite.
• Les produits achetés en ligne ou ceux achetés à titre d’essai et avec une garantie de remboursement utilisent le service USPS parcel post.
• Ce service est une alternative moins chère au courrier prioritaire. Il est utilisé par de nombreux sites de commerce électronique proposant la livraison gratuite dans le cadre de leur service.
• La société propose également un service appelé « USPS media mail ». Il s’agit également d’un service de colis et le délai de livraison est de 2 à 8 jours.

• Le media mail est surtout utilisé par les maisons d’édition et les sites internet qui expédient des livres.

UPS

• De nombreuses entreprises utilisent UPS après que le bon de commande ait franchi un seuil de 50 euros.
• La raison étant que, comme FedEx, UPS utilise également la livraison à date spécifique, c’est-à-dire que les sociétés de commerce électronique et les entreprises similaires sauront exactement quand le colis parviendra au client.
• FedEx, UPS et USPS sont les meilleurs fournisseurs d’expédition terrestre. Ils ont une variété d’options de service et de ressources, que les clients peuvent choisir selon leur convenance. Comme mentionné dans les avantages, ces entreprises utilisent l’expédition par voie terrestre principalement comme un outil rentable.Il s’agit d’un service de transport par voie terrestre.

Optimiser l’acheminement terrestre : bonnes pratiques et perspectives

Pour rendre l’expédition par voie terrestre plus performante, il est utile de se concentrer sur l’optimisation opérationnelle : amélioration de la densité volumétrique par un conditionnement adapté, consolidation des colis pour réduire les trajets à vide, et recours à des hubs d’intermodalité et de transbordement. L’utilisation d’un TMS (système de gestion des transports) permet d’agréger les données, d’automatiser la planification des tournées et d’optimiser les trajectoires en temps réel, avec une réduction notable des coûts unitaires et des délais. La mutualisation des flux entre commerçants, la mise en place de créneaux de dépôt et la planification du pré-acheminement/post-acheminement contribuent également à une meilleure utilisation des capacités de chargement et à une diminution de la fréquence des retours et des transporteurs non productifs.

Sur le plan stratégique, il est conseillé de mesurer l’impact à l’aide d’indicateurs dédiés (KPI) : taux de remplissage des véhicules, taux de réacheminement, coût total par kilomètre et empreinte carbone par envoi. La digitalisation de la chaîne (traçabilité fine, prévisions de charge et notifications prédictives) améliore la satisfaction client et facilite la gestion des sinistres. Des leviers comme la mutualisation, la tarification dynamique selon la demande et l’optimisation du dernier kilomètre (micro-hubs, points-relais intelligents) offrent des gains durables en performance et en durabilité. Pour aller plus loin et découvrir des ressources pratiques sur la transformation logistique et la gestion des talents liés à ces enjeux, consultez sur le site La Fabrique A Talents.

Renforcer la résilience par l’innovation opérationnelle

Au-delà des leviers déjà évoqués, il existe des pistes complémentaires pour renforcer la robustesse des réseaux d’acheminement : la mise en place de géolocalisation en temps réel couplée à des capteurs IoT permet d’anticiper les congestions et d’activer des itinéraires alternatifs via un routage adaptatif. L’intégration d’algorithmes d’optimisation et d’ordonnancement améliore la gestion des fenêtres de livraison et la synchronisation des ressources, tandis que l’usage d’un jumeau numérique facilite la simulation des scénarios (pic de demande, incident sur un axe, indisponibilité de flotte) sans interrompre l’exploitation. Parallèlement, la maintenance prédictive des véhicules et des remorques réduit les ruptures de service et allonge la durée de vie des actifs, ce qui influe directement sur la disponibilité des capacités et sur la performance économique.

Sur le plan environnemental et humain, des actions ciblées complètent les optimisations techniques : l’éco-conception des emballages et l’amélioration de la recyclabilité diminuent le volume transporté et les coûts liés au traitement des déchets, tandis que la planification des capacités tampon et la relocalisation partielle de stocks permettent de limiter les flux tendus et les ruptures. Enfin, développer des compétences transverses (analyse de données, gestion des incidents, relation client) et favoriser des solutions collaboratives ou des plateformes de partage d’infrastructures renforce l’agilité opérationnelle.

Aspects contractuels et sûreté logistique à considérer

Au-delà des aspects opérationnels et technologiques déjà abordés, il est essentiel d’intégrer une réflexion sur les cadres contractuels et la sécurité des flux. Les incoterms déterminent précisément qui assume les risques, les coûts et les formalités douanières à chaque étape : bien les choisir évite des litiges coûteux et des retards liés à des responsabilités mal définies. De même, souscrire une assurance cargo adaptée protège contre les dommages, les pertes et les vols, notamment pour les expéditions sensibles ou de forte valeur. La mise en place de preuves de livraison électroniques (POD) et la numérisation des documents de transport réduisent les litiges et accélèrent les réclamations d’indemnisation, tout en facilitant le contrôle qualité et la conformité réglementaire.

Sur le plan de la sûreté, il faut penser à la prévention des fraudes et à la sécurité physique des marchandises : contrôles d’accès aux quais, scellés numériques, surveillance embarquée et procédures de vérification avant chargement. Des solutions émergentes comme la blockchain peuvent renforcer la immutabilité des enregistrements logistiques et améliorer la transparence entre partenaires, tandis que des API sécurisées favorisent l’échange automatisé d’informations entre systèmes. Enfin, anticiper les ruptures via un plan de continuité et des contrats cadres flexibles avec des prestataires permet d’assurer une reprise rapide des opérations après incident.

Optimisation fine des flux et segmentation des commandes

Pour aller plus loin que les leviers déjà explorés, il est pertinent d’introduire des techniques d’exploitation d’entrepôt et de préparation de commandes qui réduisent les temps de manutention sans augmenter les coûts fixes. Des méthodes comme le cross-docking, flux tirés, SLA permettent d’éviter le stockage inutile en transformant l’entrepôt en un lieu de transbordement à valeur ajoutée. La segmentation des commandes selon le canal (par exemple B2B versus B2C) et l’usage de modes de préparation adaptés — picking par lots, picking multi-commande ou picking assisté — diminuent les opérations manuelles et les erreurs. Parallèlement, la rationalisation des schémas de conditionnement (formats modulaires, palettes optimisées) favorise une meilleure rotation des articles et une réduction des coûts de manutention.

Au niveau de la planification, l’intégration de modèles probabilistes et d’une planification stochastique aide à dimensionner les ressources et les buffers de stock face à l’incertitude de la demande. L’utilisation d’outils d’analyse prescriptive permet d’attribuer dynamiquement les moyens (flotte, quais, opérateurs) en respectant les engagements de service et en limitant la rupture de stock. Enfin, la formalisation des accords de niveau de service (SLA) et la mise en place de tableaux de bord opérationnels dédiés facilitent le pilotage quotidien et la prise de décision.

Renforcer les compétences et la circularité pour une chaîne plus performante

Pour compléter les leviers techniques déjà abordés, il est stratégique d’investir dans la dimension humaine et dans des schémas de flux alternatifs. La mise en place d’une GPEC structurée, assortie de modules de formation continue et d’un pilotage des équipes par compétences, permet d’adapter rapidement les effectifs aux variations de charge et d’améliorer la qualité opérationnelle. Des actions concrètes comme l’optimisation de l’ergonomie des postes, la formalisation de parcours métiers et la création de cellules polyvalentes réduisent les temps de manutention et la rotation des opérateurs. En parallèle, l’adoption de politiques de réapprovisionnement automatique et la rationalisation des SKU allègent la complexité des opérations et diminuent le coût total de possession des stocks, sans recourir systématiquement à des capacités additionnelles.

Autre axe complémentaire : la logistique inverse et la gestion circulaire des produits. La mise en place de solutions de récupération, tri et reconditionnement permet de valoriser les retours et de réduire l’empreinte logistique par unité vendue, tout en ouvrant des sources de revenus additionnelles via des filières de revente ou de reconditionnement. Des modèles comme le VMI (gestion des stocks par le fournisseur) ou la consignation peuvent, lorsqu’ils sont adaptés, réduire le lead time et lisser les flux fournisseurs, améliorant la disponibilité client sans alourdir les stocks chez le détaillant. Enfin, associer ces démarches à des indicateurs opérationnels ciblés (taux de récupération, délai de remise en stock, coût par article reconditionné) facilite la prise de décision et l’alignement entre opérations et stratégie.